top of page

Le Pitch

Rompre n’est jamais agréable, alors pourquoi ne pas payer quelqu’un pour le faire à votre place…


Eric Vence a fondé l’agence « Rupture à Domicile Â». Un soir, alors qu’il se rend en mission pour annoncer à une femme que son compagnon a décidé de la quitter, il fait une rencontre plus qu’inattendue…
Il tombe sur Gaëlle, l’amour de sa vie, qui est partie du jour au lendemain, il y a sept ans sans la moindre explication…


Evidemment, Eric ne lui dit pas qu’il a été engagé pour la quitter. Il pense avoir un coup d’avance car en retrouvant son ex, il sait avant elle même qu’elle est célibataire…
Mais Eric est loin de se douter que son client, Hyppolite, l’actuel compagnon de Gaëlle, a changé d’avis et surtout qu’il va les rejoindre…


Un trio amoureux inédit se met alors en place : l’ex, la femme et le futur-ex. C’est le début d’un poker menteur explosif dont personne ne ressortira indemne…


Ecrite comme une comédie de mœurs, la pièce n’en est pas pour le moins cruelle, égratignant nos lâchetés et nos peurs, si présentes lorsqu’il s’agit d’amour. Car chacun de nous s’est déjà confronté à cette question : comment lui dire que c’est fini ?

Quelques mots de l'auteur

Ce service de « Rupture à domicile Â» existe réellement aux Etats-Unis. Comme un symbole exacerbé de notre société où l’on ne se  parle plus mais où l’on communique et ce désormais même pour rompre.  Il m’a semblé qu’il y avait  là  un formidable sujet de comédie.  Il fallait ensuite  l’inscrire dans une situation dramatique forte. Eric  se retrouve donc  engagé pour quitter Gaëlle, son grand amour, qui avait disparu du jour au lendemain…

 

Jouant volontairement avec les codes de la comédie romantique, la pièce est  aussi une variation sur le trio amoureux. A cette différence près, que « l’ex Â» prend ici la place de  l’amant. La rancÅ“ur ne vient pas de la tromperie mais de la séparation brutale et inexpliquée. La dramaturgie progresse à mesure que les masques tombent. Les rapports de forces s’inversent. Il n’y a surtout pas de recherche d’un ton spécifique « comédie Â» dans l’écriture. Il s’agit d’être au plus près de ce que les personnages vivent dans les situations et c’est que je m’efforcerai de garder dans la mise en scène. Il s’agit d’une comédie de mÅ“urs, tendue, cruelle comme le sont souvent nos rapports amoureux…

Les situations de quiproquos ont  ici pour but de mettre à jour les failles des trois protagonistes, de les pousser à se révéler…  Et à ce jeu là, la cruauté n’est pas toujours chez qui on l’imaginerait.

 

J’ai la chance d’avoir réuni une magnifique distribution pour constituer ce trio. Hélène Seuzaret, Olivier Sitruk et Benoit Solès ont un sens aigu de la situation. Ils savent  jouer au couteau, en rupture,  tout en pouvant basculer dans l’absurde et la folie en gardant une grande sincérité… Et c’est précisément le style d’écriture de la pièce. Pour moi, rien n’est plus jubilatoire que  le rire venant nous surprendre dans une scène d’émotion… Ces trois acteurs apportent également une touche glamour et élégante à la pièce. Comme un clin d’œil à ces  classiques  de la comédie américaine qui nous ont tous enchantés.

 

La rupture fait partie intégrante d’une histoire d’amour même si elle en est la fin.  Sans être un guide de la séparation (l’auteur décline d’ailleurs toute responsabilité en cas d’augmentation du nombre de séparations lors des représentations) cette pièce est surtout une occasion de rire de nous mêmes et de nos difficultés à nous accorder, à nous parler. Sans oublier que c’est toujours grâce à une rupture qu’un nouvel amour peut voir le jour… 

 

TRISTAN PETITGIRARD

bottom of page